Wallriss, 2013

Talk With Higher Education, Wallriss, 01.06-28.06.2013, Fribourg.

La pratique picturale d’Hochuli dérive d’un jeu de sélection de matériel textuel trouvé, ou de la production d’un lexique minimal surcodé. On ne saurait déterminer si la présence du langage indique des situations triviales, ou s’il fait figure de référent mis à la place d’un contexte social sur lequel il faudrait s’attarder. A partir d’un jeu graphique dans le format du tableau, l’artiste prolonge ou parodie les réflexions modernes sur l’abstraction en les confondant avec les formes de la décoration vernaculaires contemporaine ; ceci notamment en référence au graphisme de l’amateur découvrant les possibilités multimédias de son ordinateur. Il développe ainsi un savoir-faire parasitaire du professionnel à contre-courant de la production glamour et de son association aux techniques les plus nouvelles.
Le discours critique qui nous arrive souvent d’outre-Atlantique au sujet de l’image contemporaine s’appuie pour construire son raisonnement depuis les années 1980, notamment avec les artistes de la Picture Generation, sur la notion d’appropriation.
Low Culture High Culture ? Nous avons cru bon d’engager avec Andreas un dialogue en lui proposant de discuter au travers d’un échange mail quelques textes de référence à propos de la production de l’image contemporaine et de sa relation à la notion d’appropriation : Talk With Higher Education. C’est avec un certain enthousiasme que celui-ci a répondu à cette invitation.
« Le monde est déjà̀ approprié et il est déjà̀ propriété́. Trop tard. »
N.B

Die bildliche Tätigkeit von Hochuli kommt aus einem Selektionsspiel, welches aus textueller Materie oder von der Produktion eines übercodierten minimalistischen Wörterbuches gewonnen wird. Es ist schwierig zu erkennen, ob die Anwesenheit der Sprache eine Hindeutung auf triviale Situationen ist, oder ob es eine Referenz ist, die als Ersatzkörper des sozialen Kontextes dient, mit dem man sich auseinandersetzen sollte. Von einem graphischen Spiel ausgehend, im Format eines Gemäldes erweitert oder parodiert der Künstler die modernen Überlegungen zur Abstraktion, in dem er sie mit den Formen der zeitgenössischen einheimischen Dekoration vermischt; und dies insbesondere in Verbindung zur Graphik des Amateurs, der die Möglichkeiten der Multimedia an seinem Computer entdeckt. Er entwickelt somit eine parasitähnliche Fertigkeit des Professionnellen im Gegenstrom zur glamurösen Produktion und dessen Verbindung zu den neuesten Techniken.
Der kritische Diskurs über das Thema des zeitgenössischen Bildes, den man oft von der anderen Seite des Atlantiks hört, stützt sich, um seit den 1980er Jahren dessen Gedankengänge aufzubauen, und dies insbesondere mit Künstlern der Picture Generation, auf der Kenntnis der Appropriation Art ab.
Low Culture High Culture ? Wir hielten es für richtig mit Andreas einen Dialog zu eröffnen und schlugen ihm vor, uns durch einen Austausch per Mail über einige Bezugstexte zur Produktion der zeitgenössischen Bilder und dessen Beziehung zur Kenntnis der Appropriation Art zu unterhalten: Talk With Higher Education. Zu dieser Einladung antwortete er mit einem gewissen Enthusiasmus:
« Die Welt ist bereits angepasst und sie ist schon Besitz. Zu spät. »
N.B